Tour d’horizon du cyclotourisme Jusqu’au début des années 2010, le cyclotourisme était réservé à des initiés. Ces derniers préparaient leur parcours avec des cartes IGN : leurs itinéraires empruntaient des axes routiers adaptés. Il y avait un petit côté “roots”, car l’information était difficile à trouver, même sur Internet. Cependant, le gouvernement français, conscient du potentiel du cyclotourisme, lance en 1998 le Schéma national des véloroutes et voies vertes pour aménager des voies cyclables sur l’ensemble du territoire. En 2011, les révisions du schéma, renommé Schéma national vélo, ont pour objectif de créer un réseau de grands itinéraires cyclables nationaux, en particulier pour développer la pratique du cyclotourisme. En 2019, sur les 23 300 kilomètres inscrits au schéma, 68 % étaient déjà ouverts aux cyclistes, dont la moitié en site propre. Cette volonté gouvernementale couplée aux efforts des collectivités locales a contribué à promouvoir ce mode de déplacement doux. De plus, le vélo à assistance électrique (VAE), avec l’explosion de ses ventes au milieu des années 2010, rend cette pratique accessible à tous, quel que soit leur niveau. Vous pouvez partir en famille sans craindre de laisser quelqu’un sur le bord de la route. Le cyclotourisme touche donc tout le monde : - le vacancier touche-à-tout qui veut faire une sortie à la journée
- le voyageur qui se déplace en vélo
- le mordu de vélo qui veut repousser ses limites
- les familles qui veulent vivre une micro-aventure à vélo…
Cette démocratisation du cyclotourisme s’inscrit aussi dans un désir de faire du tourisme autrement :
- se déconnecter de l’urgence du quotidien
- voyager tout en respectant la nature
Slowtourisme, slowtravel, écotourisme : le cyclotourisme s’inscrit aussi dans une mouvance durable et responsable où il a toute sa place pour attirer de nouveaux adeptes vers la p’tite reine. |